Les rebouteux de Muzillac
Les rebouteux de Muzillac sont devenus illustres grâce aux cartes postales
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Dans le système pénitentiaire français, le bagne succéda aux galères qui avaient été créées sous Charles IX en 1561. Les “rebuts de la société” n’avaient parfois pour crime que d’avoir “oublié” d’ôter leur couvre-chef lors du passage d’un convoi mortuaire… Les galères devinrent obsolè- tes à partir de 1748. Des bagnes terrestres furent construits à Toulon, Brest et Rochefort. Les “bagnards d’arsenaux” travaillaient pour un salaire de misère. Cette concurrence d’ouvriers parfois très qualifiés était mal perçue de la population. A cette époque, les déplacements des condamnés vers les bagnes s’effectuaient à pied ou en charrettes. Les prisonniers étaient rassemblés et conduits enchaînés par une cravate (passée autour du cou de chaque condamné). Une chaîne de forçats pouvait regrouper 300 à 400 hommes. Le soir, ils étaient regroupés, en sécurité, pour éviter les évasions. Sur la route du bagne de Brest, la maison dite “maison à la Rose”, place du marché à Muzillac, servit de halte aux galériens. La décision d’envoyer les bagnards en Guyane a été prise le 23 août 1792. Le premier bateau partit pour Cayenne en juin 1795.
Des Muzillacais furent condamnés au bagne de Brest :
– Guillaume Miniel, saunier, condamné à 20 ans de travaux forcés pour vols,
– Guillaume Magré, 6 ans de galères pour le vol d’une bourse dans une église,
– François Marie Rio, meunier, à 10 ans de travaux forcés pour incendie,
– Pierre Paul, domestique, fut condamné à 8 ans de travaux forcés pour vol,
– Jacquette Quelard, travaux forcés pour infanticide. Elle arriva en Guyane par le premier convoi de femmes.
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