Attaque de Muzillac et surveillance de la Vilaine
La Vilaine était la limite Nord de la poche se St Nazaire et Muzillac a été attaqué en septembre 44
Lire la suiteAccueil / Histoire, évènements / Guerre 39-45 /
Un quartier de Nantes après les bombardements de septembre 1943.Source : http://kia.cd.st/photos-eto-nantes-a3482319
Vingt-trois muzillacais « Morts pour la France » lors de la 2e guerre mondiale sont inscrits sur le monument aux morts de la commune. Comme pour la guerre de 14-18 ce sont tous des hommes. Mais une muzillacaise a aussi été victime du conflit de 39-45 et a été déclarée « Morte pour la France ». Il s’agit de Marie Josèphe Raoult née à Coëtsurho en Muzillac le 23 février 1907. Le 28 novembre 1924 elle épouse Auguste Pierre Herblain LEROUX. En 1943 le couple est domicilié à Nantes au 77 quai de la Fosse. Comme près de 1500 civils nantais, Marie-Josephe Raoult décède sous les bombardements américains de 1943. C’est lors du premier raid du 16 septembre qu’elle est tuée rue d’Alger.
Les bombardements de Nantes.
« Le 16 septembre 1943, les nantais se préparent à la rentrée scolaire. Peu après 15 h 30, les sirènes donnent l’alerte. Environ dix minutes plus tard, 147 forteresses B17 de la 8e Air Force américaine survolent la ville.
À 16 heures 05, les Américains larguent les premières bombes sur le centre de Nantes. Différents quartiers sont touchés, tels la butte Sainte-Anne ou les Ateliers et chantiers de Bretagne. De son côté, l’Hôtel-Dieu, qui accueille 800 malades, sera touché par 47 bombes, faisant 40 morts et 36 blessés au sein du personnel hospitalier.
En un quart d’heure, 1 450 bombes s’abattent sur 600 points de chute dans la cité et son agglomération. Le centre, gravement touché, reçoit 130 projectiles déclenchant de nombreux incendies, notamment le secteur de la rue du Calvaire, de la place Royale et de la basilique Saint-Nicolas.
Une semaine plus tard, le 23 septembre, un nouveau raid aérien est lancé contre la ville, les objectifs des Alliés n’ayant pas été totalement atteints le 16 septembre. Six groupes de la 8e Air Force ont ordre de bombarder le port de Nantes. À 9h14, les premiers avions survolent la ville et l’alerte est déclenchée. À environ 9 h 20, les premières bombes sont lâchées sur la zone portuaire.À 18 h 55, une nouvelle alerte retentit : une centaine de B17 reviennent bombarder la ville.Au total, 1 463 civils sont tués lors de ces bombardements et plus de 2 500 blessés sont recensés. Une chapelle ardente est installée au musée des beaux-arts. Dans les jours qui suivent, 10 000 personnes sont sans-abri.
Plus de 700 maisons et immeubles sont détruits; 3 000 sont inhabitables. L’Hôtel-Dieu est durement touché (60 % des bâtiments sont inutilisables) amène l’hôpital Saint-Jacques devenir le principal hôpital nantais avant la reconstruction d’un nouvel Hôtel-Dieu (mis en service en 1964). Des milliers de tonnes de sucre sont détruites à la Chambre de commerce. Selon un témoin, les grands magasins Décré ne sont plus « qu’un gigantesque squelette couché ».
Le célèbre magasin Decré après les bombardements. À la suite de ces trois bombardements, un exode massif de Nantais (près de deux tiers des habitants) a lieu vers les villes alentour : Vertou, La Chapelle-sur-Erdre, Thouaré…Malgré les dégâts importants et le nombre de victimes, la plupart des Nantais n’en garderont visiblement pas une rancœur tenace et feront même un accueil joyeux aux troupes américaines lors de leur entrée dans la ville, le 12 août 1944, même si à cause de ces bombardements, beaucoup d’entre eux ne participeront pas aux festivités. »
Sources :Archives de Nantes : http://www.archives.nantes.fr/PAGES/DOSSIERS_DOCS/bombardements_1943/page1.htmWikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements_de_Nantes Reportage France 2 : https://www.youtube.com/watch?v=H1BS_OHfnos (durée 3 min)
D'autres articles dans cette catégorie
La Vilaine était la limite Nord de la poche se St Nazaire et Muzillac a été attaqué en septembre 44
Lire la suiteLe 15 août 1944, miné, le pont de la Roche-Bernard saute. Redon étant déjà libérée, il ne reste comme passage de la Vilaine que celui de [...]
Lire la suiteJe m’étais engagé dans la résistance en janvier 1944 à l’âge de 19 ans. On était un petit groupe de Séné à Botsegalo, puis dans la [...]
Lire la suite