Miss Guen

Au bas de la rue du Couvent, où pousse aujourd’hui un très joli bignonia, vivait une très gentille et dévouée demoi- selle ; j’ai nommé Miss Guen (mademoiselle Le Guen ?). Dévote sans doute, mais sans ostentation, elle a marqué notre imaginaireparcecostume« d’in- firmière » ou de brancardière qu’elle fut dans les années 40 à 60 en particulier lors des pèleri- nages à Lourdes. Dotée d’un caractère bien trempé, elle participait à l’organi- sation des fêtes religieuses et des pèlerinages « au pas de charge ». On avait 10-12 ans en 1959 lors- que certains d’entre-nous firent ce pèlerinage, et se rappellent avoir été « secoués » par Miss Guen, pour le plus grand « bien » de ces accidentés de la vie ! En effet elle n’avait de cesse comme mère Thérésa de pousser les bien portants à s’occuper des handicapés qui rejoignaient le site de la grotte. Elle fut un relais indispensable des prêtres accompagnateurs de la paroisse, comme le père Pabout ou le curé Turpin. On remarque sur cette photo, que la coiffe était encore portée journellement par plusieurs pèlerins. Les plus jeunes portent fou- lard ou chapeau (obligatoire pour entrer dans la basilique). Mademoiselle Le Guen apparaît en blanc, au bas et à gauche de la photo.