La maison commune à différentes dates
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Le 31 mars 1794, cantonnées à Muzillac, les troupes du commandant Dubois attaquent les royalistes à Péaule puis à Rochefort. Le 13 juin, Joseph de Fay est arrêté à la ferme de Bormarais en Noyal avec 20 Chouans. Ils sont conduits en prison à Muzillac.
En mai 1795, l’arrestation d’un officier chouan au château de Keralio provoque une marche de 400 à 500 royalistes de Caden, Questembert, Noyal vers Muzillac pour le libérer, ce qui inquiète la garnison.
En juillet 1795, pour aider les émigrés qui étaient bloqués au fort de Penthièvre après leur débarquement, des Chouans de notre région furent volontaires ou réquisitionnés. Un certain Jacques Duchemin les fait embarquer à Sarzeau pour aller sur la Presqu’île de Quiberon, où ils se sont fait prendre sans combattre.
Suite à ce débarquement, aucun Muzillacais ne sera condamné à mort. Par contre seront condamnées 33 personnes : 15 sont originaires de Péaule, 9 de Noyal, 5 de Marzan, 3 d’Arzal et 1 de Berric.
En novembre et décembre 1795, les Chouans, avec une centaine de charrettes, attendent un débarquement à Kervoyal. Le général Lemoine les attaque près de La Trinité-Surzur. Sous une pluie glaciale, ils se dispersent dans la campagne.
Le 8 janvier 1796, 6 000 Chouans occupent Berric mais le mauvais temps, une fois encore, empêche un débarque- ment. Lors d’un combat autour de Muzillac, 20 Bleus sont tués parmi la troupe des 300 grenadiers.
Le 4 mai, le commandant Faverot fait partir de Muzillac le 1er bataillon de Loire-Inférieure. Accrochées par les Chouans à l’entrée de Péaule, les troupes des Bleus battent en retraite à Muzillac et abandonnent Bourg-Pol et le quartier du presbytère. Les Chouans préfèrent ne pas insister. Ils se replient et libèrent 40 pères de famille d’Ambon et de Billiers qui avaient été réquisitionnés avec leur charrette.
Le 30 juillet 1796, une paix est signée entre Georges Cadoudal et le général Hoche. C’est la fin de la deuxième chouannerie.
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